6 décembre

Bonjour,

C’est parti, direction Punta Arenas.
Première étape Paris où nous avons rendez-vous avec Olivier, correspondant de Libération,  qui était à Punta Arenas en 2000 pour couvrir ma venue.
Rendez-vous pas n’importe où, au Cap Horn, un bar/restaurant chilien.
Premier voyage dans le voyage.
Grande question que je ne me pose pas, pourquoi aller à Punta Arenas 25 ans après ?
Cela fait 25 ans que je dois d’être vivant à une chaîne de solidarité dont l’épicentre a été Punta Arenas.
Si ma fille la plus jeune, Ninon, est parmi nous aujourd’hui, c’est grâce à cette chaîne de solidarité. Elle est née en 2003.
De Lampaul Plouarzel à Brest à Paris à Wellington en Nouvelle Zélande, au milieu du Pacifique Sud sur le cargo anglais Palisser bay, à Punta Arenas au Chili, une formidable chaîne de solidarité s’est mise en place pour essayer de me tirer d’affaire.
Lorsque j’ai quitté l’hôpital de Punta Arenas le directeur est venu me saluer et m’a dit “Pour que tu sois ici aujourd’hui, il a fallu que “El Caballero” s’occupe de toi.
“El Caballero”, le Chevalier.
Qu’allais-je répondre à part “Muchas gracias a todos”, “Merci à vous tous.” ?
Pas question d’oublier.
Je sais trop à quel point je leur dois d’être là aujourd’hui.
Il faut que j’aille leur dire merci.
C’est ainsi.
Dao dezi.

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